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Les serveurs Cisco forcent la porte du datacenter

Schéma de fonctionnement de l'architecture [1]Cisco, après avoir sorti un commutateur virtuel pour l’architecture VMware, revient maintenant au “hard” en mixant des serveurs virtuels (de VMware) et un commutateur 10Gbit (avec du FCoE : Fiber Channel over Ethernet) pour sortir un produit orienté pour les centres de données.

Avec l’Unified Computer System (UCS) – une armoire informatique qui intègre des commutateurs 10 Gbit SAN/LAN unifiés, des serveurs-lames x86 basés sur les derniers processeurs d’Intel, une couche de virtua­lisation et une console d’administration qui gère étroitement l’ensemble –, Cisco pousse la porte du club des marchands de serveurs-lames pour étendre sa présence dans les centres de données.

Sur l’aspect matériel, l’UCS de Cisco n’a pourtant pas à rougir devant la concurrence. Basés sur les derniers processeurs Intel, ses serveurs devraient rapidement savoir ­exploiter la mémoire des lames voisines, une des fonctions de la plate-forme ­Nehalem. Avec cette évolution, des SGBD pourront être montés en RAM. Inédite jusqu’ici sur serveurs x86, cette prouesse permet aux grands systèmes d’IBM ou de HP d’accélérer les accès d’un facteur 10. L’UCS reprend également la connectique unifiée qui singularise le Nexus 5000, un commutateur dit de convergence lancé l’an dernier par Cisco. Ici, les liens LAN et SAN passent par les mêmes câbles physiques, du 10 Gbit DCE (Data Center Ethernet). Cette convergence, rendue possible grâce à l’implémentation du protocole FCoE dans les commutateurs de l’USC, simplifie les connexions et promet de rendre le centre de données plus modulaire, notamment pour attribuer à un ­serveur un volume qui sera accessible tantôt via un NAS, tantôt en SAN


Intégrer les serveurs avec les commutateurs réseau et stockage dans un seul rack, le tout chapeauté par une suite d’administration unifiée, IBM et HP le font depuis des années sur leurs châssis de lames. En revanche, l’UCS est le seul qui sache étendre les précieuses fonctions de haute disponibilité et de répartition des charges aux machines virtuelles. Ici, lorsqu’un serveur virtuel est transféré vers une autre lame, son adressage réseau et ses liens vers le stockage suivent instantanément. Chez la concurrence, il faut reconfigurer ces paramètres. Techniquement, les solutions d’IBM et de HP ne consi­dèrent pas que les machines virtuelles font partie de leur infrastructure, alors que l’UCS les gère comme des éléments à part entière du réseau, moyennant un adressage VN-Link pris en charge par ses commutateurs.

« Si vous ne considérez pas les machines virtuelles comme des éléments du LAN, alors vous confiez leur gestion aux seuls administrateurs systèmes. Or ils ne savent pas mettre en œuvre les règles de sécurité du réseau ».

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