Proposer l’anonymat des communications, un enjeu politique et technique

hadopi Les fondateurs du site idopah.net, lancé fin avril en riposte à la loi Hadopi, expliquent comment ils espèrent contourner la loi…

Né d’une volonté de riposte à la loi Hadopi, définitivement adoptée mercredi, Ipodah.net s’inscrit dans la lutte des opposants au texte qui s’organise sur la Toile. Ce site propose un service de cryptage des adresses IP, aux internautes qui surfent sur le Net, ce qui pourrait faciliter le téléchargement illégal. Ses fondateurs, qui préfèrent garder l’anonymat, invoquent la nécessité de s’opposer à une loi jugée injuste et abusive. Interview.

Pourquoi avoir lancé ce site?
Après plusieurs voyages et déplacements, nous nous sommes aperçus que de nombreux hotspot Wi-Fi dans des cafés, des hôtels ou des aéroports n’étaient pas sécurisés du tout. N’importe quelle personne assise à côté de nous avec son ordinateur portable pouvait lire nos emails, voir quels sites web on consultait etc. L’idée de fournir un système de connexion à Internet par VPN nous trottait donc déjà dans la tête depuis un bon moment, afin de sécuriser les communications. L’adoption de la loi Hadopi nous a poussés à réagir, comme The Pirate Bay l’a fait en Suède avec IPREDator. C’est ainsi qu’est né Ipodah.net. L’enjeu est à la fois politique – prouver que la loi est dépassée avant même d’être appliquée – et technique – sécuriser les communications et proposer l’anonymat à des millions de Français.

Quelles menaces la loi Hadopi fait-elle peser sur les internautes selon vous?
Elle est condamnable pour deux raisons. Tout d’abord parce qu’elle va à l’encontre des droits fondamentaux en instaurant une commission qui va se substituer à la justice. Or, dans le droit français, toute personne a droit à un procès équitable devant un juge. De plus, les responsabilités ne sont pas très claires et c’est à l’internaute de prouver son innocence. Ensuite, nous pensons que le droit à un accès Internet est fondamental pour l’ensemble des foyers français. Hadopi permet de fermer cet accès sans décision de justice, un pouvoir scandaleux et indigne d’un pays civilisé comme la France.

Le site en est à sa version bêta. Quand pensez-vous le lancer définitivement?
Le défi technique et surtout juridique est assez difficile à relever. Ce n’est pas pour rien que le service suédois n’est pas sorti de sa version bêta depuis de nombreuses semaines. Pour Ipodah, nous avons prévu une fourchette large de quelques semaines à 3 mois. Compte tenu de l’enjeu, il faut bien préparer le service.

Combien d’internautes avez-vous attirés depuis votre lancement?
En deux semaines, nous avons recueilli pas loin de 10.000 inscriptions. Beaucoup sont sur liste d’attente pour ne pas écrouler nos serveurs actuels. Nous avons fait très peu de pub mais le succès nous a bien rattrapés, les informations vont très vite sur le Net.

Avez-vous fixé un prix en deçà duquel vous ne développerez pas votre VPN?
En dessous de 4 ou 5 euros par mois, il sera difficile de maintenir une infrastructure technique de qualité. Je m’avance beaucoup en vous donnant ces informations, car nous sommes encore loin d’avoir tout chiffré. Et la loi Hadopi doit encore passer devant Conseil constitutionnel (suite à une requête que devrait déposer l’opposition, ndlr). L’invalidation de la loi aurait un impact certain sur le service et nous obligerait peut-être à voir plus petit et à revenir à notre idée initiale, à savoir proposer un service pour se connecter en toute sécurité à un hotspot Wi-Fi. Ce marché de niche serait donc plus cher. Mais si la loi passe le Conseil constitutionnel et n’est pas inquiétée par le droit communautaire européen, il nous faudra voir grand, ce qui aura comme conséquence de faire baisser le prix par abonné.

Où en êtes-vous de vos discussions avec les Pays-Bas pour vous implanter là-bas?
Les Pays-Bas sont le point névralgique d’Internet en Europe, avec le plus gros point d’échange de trafic Internet. Nous avons donc déjà des contacts pour la connectivité à Internet et l’hébergement des serveurs. C’est surtout la partie juridique qui nous pose problème. Nous sommes des ingénieurs passionnés, pas des juristes.

Lire l’article sur : Idopah.net

Hadopi pourrait couter plus de 100 millions d’euros !

argentEn fin de semaine dernière, la Fédération Française des Télécoms a transmis un email aux députés pour les éclairer sur les coûts induits par le projet de loi Création et Internet. La question du coût de ce texte est toujours une des zones d’ombre du projet. Christine Albanel a évoqué dans le passé le chiffre total de 20 millions d’euros pour les FAI, qui pourront se retourner auprès de l’État pour en obtenir le remboursement selon la jurisprudence constitutionnelle.
Mais le Conseil général des technologies de l’information, organisme rattaché à Bercy, a chiffré l’adaptation des systèmes d’information à 70 millions sur trois ans. Trifouiller dans les réseaux coûte cher lorsqu’on envisage de couper l’accès à internet de manière égalitaire, qu’on soit abonné dégroupé ou non. La Fédération Française des Télécoms revoyait d’ailleurs à la hausse ces données en évoquant 100 millions d’euros, elle qui représente France Telecom (Orange), SFR (Neuf Cegetel), Numericable et Bouygues Telecom (mais pas Iliad-Free).

100 autres millions à ajouter
De fait, il se pourrait que la barrière soit bien dépassée, comme l’avait expliqué Martine Billard dans l’hémicycle jeudi dernier. Dans le courriel adressé aux députés et que nous nous sommes procuré, la FFT est claire : « ayant suivi les débats hier, je tenais à vous apporter quelques précisions sur le montant des surcoûts qui sont actuellement avancés dans l’hémicycle: les fameux 100 millions d’euros ne couvrent que les frais des développements techniques nécessaires pour la mise en place de la suspension, mais non les coûts correspondant aux demandes d’identification des internautes, envoi de mails, mise en place de la blacklist, coût de la solution technique pour l’industrialisation des systèmes d’information afin de répondre aux demandes d’identification des internautes … qui excèderont également et de très loin les 100 millions d’euros ».
Pour mémoire, 6,7 millions ont été budgétisés par la Rue de Valois pour l’année 2009 au titre de la HADOPI.

Lire l’article sur : PCinpact…

Wireless Gigabit haut débit sans fil

wigig Dans la course au haut-débit, voici un nouvel acteur avec lequel il faudra peut-être compter : la Wireless Gigabit Alliance. Ce consortium industriel – qui regroupe des firmes prestigieuses comme Intel, Dell, Microsoft ou Nokia – vient d’annoncer sa volonté de définir une nouvelle technologie haut débit sans fil baptisée Wigig (Wireless Gigabit) aux débits « dix fois supérieurs à ceux des réseaux locaux sans fil ». Les premières spécifications devraient être publiées au quatrième trimestre 2009. Le gigabit par les ondes, voilà qui peut faire rêver…

Ce ne sera pas un concurrent pour le Wi-Fi

D’un point de vue technique, le consortium explique que cette nouvelle technologie utilisera la bande de fréquences de 60 GHz et permettra de connecter directement des équipements et des périphériques entre eux, de paire-à-paire. Ces deux caractéristiques montrent d’ores et déjà que cette nouvelle technologie ne sera en aucune manière concurrente du Wi-Fi.

En effet, ce dernier utilise les bandes de fréquences 2,4 GHz et 5 GHz, dispose d’une portée allant jusqu’à plusieurs centaines de mètres (en environnement ouvert) et se caractérise par une architecture relativement centralisée (points d’accès). A l’inverse, le Wireless Gigabit n’aura pas de points d’accès et, compte tenu de la haute fréquence, la portée ne devrait pas dépasser les vingt mètres. Passer un mur sera même difficile. « Tel que présenté par le consortium, le Wireless Gigabit ressemble plus à un successeur du Bluetooth que du Wi-Fi », explique Xavier Seringe, directeur technique de Bluesafe, un intégrateur spécialisé dans les réseaux locaux sans fil.

Vers une nouvelle guerre des standards ?

Quel est le marché cible du Wireless Gigabit ? Le consortium voit large et veut toucher à la fois le grand public et les entreprises, l’objectif étant de « supprimer cet amas de câbles qui encombre les foyers et les bureaux ». Toutefois, il est probable que le Wireless Gigabit va d’abord séduire les particuliers, qui pourront ainsi transférer simplement leurs films et leur musique d’un équipement à un autre. Dans les entreprises, de tels besoins ne sont pas encore très présents. « Par ailleurs, le Wi-Fi ne posera bientôt plus de problème en ce qui concerne le débit, grâce au 802.11n, qui proposera 600Mbit/s », précise Xavier Seringe.

En revanche, on peut se demander si l’on ne va pas assister à une nouvelle guerre des standards. En effet, le Wigig va entrer en concurrence avec une autre technologie, celle du WirelessHD, une autre technologie radio à 60 GHz qui propose 4 Gbit/s sur dix mètres. Quelqu’un est intéressé par un remake de Blu-ray contre HD DVD ?

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IPv6 : les entreprises toujours réticentes, l’évolution toujours inévitable

ipv6 L’IPv6 est considéré par les experts comme une évolution inévitable. Ils semblent s’inquiéter désormais des risques de sécurité pour les entreprises restant à IPv4. Pour autant, nombreuses sont celles qui ne semblent y voir aucun avantage.

Des risques pour la sécurité

Scott Hogg, co-auteur de l’IPv6 Security Guidebook, explique qu’IPv6 pourrait causer des problèmes majeurs de sécurité aux entreprises qui n’auraient pas déployé le nouveau protocole.
Les systèmes d’exploitation tels que Vista ou Linux sont déjà prêts pour IPv6. Ainsi des réseaux qui utiliseraient ces systèmes pourraient comporter un trafic IPv6 sans que leurs opérateurs ne le sachent.

De plus, l’une des méthodes de connexion entre adresses IPv6 sur un réseau IPv4 est d’encapsuler des données IPv6 dans un packet IPv4 puis d’utiliser le réseau habituel.
« Les pare-feux classiques ne regardent pas assez profondément dans les paquets encapsulés car ils n’ont aucun moyen d’ouvrir le contenant », explique Scott Hogg. « Certains vendeurs essayent de corriger ensemble cette faiblesse, mais les résultats ne sont pas encore là. » Il considère de plus que les pirates informatiques pourraient s’en servir pour pénétrer les réseaux.

Scott Hogg pense aussi que créer des réseaux capables de gérer à la fois IPv4 et IPv6 pourrait créer des vulnérabilités. Une entreprise choisissant cette solution devrait s’assurer que son réseau est parfaitement sécurisé avant d’activer la moindre fonctionnalité IPv6.

Ce qui implique de sécuriser d’abord le périmètre du réseau, puis de renforcer les matériels et enfin de construire le réseau IPv6 du coeur jusqu’aux extrémités.
« C’est en fait assez similaire à ce que l’on fait pour sécuriser un réseau IPv4. La migration doit aller du coeur jusqu’à l’extérieur.»

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Petit dictionnaire du piratage de la voix sur IP

voip Le vif essor de la voix sur IP en fait une cible privilégiée pour les pirates informatiques et devient du même coup un important vecteur de menaces pour les entreprises. Voici un petit résumé des risques associés à cette technologie.
De plus en plus de lignes téléphoniques à usage professionnel utilisent la technologie VoIP (Voice over IP). En raison de son omniprésence, la technologie VoIP devient rapidement un important vecteur de menaces pour les entreprises. Voici la liste des principales menaces pour les réseaux d’entreprise utilisant la VoIP, éditée par WatchGuard Technology:

  • Déni de service (DoS)
  • Détournement d’enregistrement
  • Détournement de trafic
  • Eavesdropping (« Oreille indiscrète »)
  • Spam over Internet Telephony (SPIT)
  • Vishing (Voice Phishing)
  • Vol d’adresses électroniques

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Des brevets innovants en réseau sans fil pour Trapeze Networks

Le Bureau américain des brevets a délivré à Trapeze Networks (NYSE : BDC) deux brevets innovants dans le domaine des réseaux sans fil. Les brevets confortent la position de la société dans le domaine des solutions réseau NonStop Wireless et couvrent des technologies facilitant le déploiement et la gestion des points d’accès, à moindre coût.

« La délivrance de ces deux nouveaux brevets conforte et renforce la position de Trapeze Networks en tant qu’innovateur et Leader dans le domaine des réseaux sans fil, déclare Ahmet Tuncay, directeur du service des technologies. Nous proposons des inventions qui apportent des solutions aux problématiques rencontrées par nos clients, tout en encourageant l’adoption des réseaux sans fil dans le monde entier. », poursuit-il.

Le brevet fondateur exploite les solutions réseau NonStop Wireless

Le brevet américain 7,529,925, intitulé « System and Method for Distributing Keys in a Wireless Network » (Système et méthode de distribution des clés dans un réseau sans fil), est un brevet fondateur concernant les améliorations en termes de performances d’itinérance.

Cette invention couvre les opérations fondamentales de mise en cache des clés PMK (Pairwise Master Key), un moyen de combiner la sécurité et la rapidité de roaming lorsque les clients se déplacent d’un point d’accès à l’autre.

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8 millions de prises en fibre optique en France en 2012

fibres Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat au développement de l’Economie numérique, et Patrick Devedjian, ministre chargé de la mise en oeuvre du plan de relance de l’économie française, ont présenté trois leviers qui devraient "inscrire résolument notre pays dans la sortie de crise par l’innovation et les secteurs d’avenir".

Le volet le plus important concerne l’accélération du déploiement du très haut débit. La Caisse des dépôts et consignations devra consacrer 250 millions d’euros par an sur trois ans et prendre l’initiative de mobiliser des acteurs sur le terrain afin de doubler l’objectif, de 4 à 8 millions, du nombre de prises en fibre optique d’ici à 2012.

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Une norme sans fil 10 fois plus rapide que le Wifi : Le WiGig (Wireless Gigabit)

wigig Une alliance de plusieurs parmi les plus importantes entreprises de l’électronique et des télécommunications ont annoncé jeudi 7 mai s’être alliée afin de développer la norme sans fil Wireless Gigabit (WiGig). Celle-ci est censée permettre des débits 10 fois plus rapide que le Wifi.

Plusieurs géants de l’électronique et des télécommunications ont annoncé jeudi 7 mai s’être alliés afin de développer et promouvoir la norme sans fil Wireless Gigabit (WiGig), censée offrir des débits 10 fois plus rapides que le Wi-Fi. Cette technologie permettrait notamment de télécharger en quelques secondes des films en Haute Définition.

Des taux de l’ordre du gigabit par seconde
La Wireless Gigabit Alliance regroupe entre autres Intel, Microsoft, LG, Nokia, Samsung, Dell, NEC ou encore Panasonic. La norme plébiscitée par ces grands groupes utilise un spectre de 60 GHz et serait capable de délivrer un taux de transfert de l’ordre du gigabit par seconde, alors que le Wi-Fi offre un débit maximum de 300 Mbit/s en norme 802.11n.

Cette nouvelle technologie sans fil serait particulièrement adaptée au téléchargement de contenu volumineux, comme les vidéos HD, sur des PC, des téléphones portables ou des téléviseurs.

« L’Alliance WiGig va mettre au point une technologie qui aura un impact énorme sur la connectivité et la mobilité, sur les technologies de l’information, sur l’électronique grand public et sur de nombreuses autres applications. » commente Craig Mathias, responsable de la société Farpoint Group.

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Conférence Ethernet Industriel

powerlink Conférence POWERLINK / CANopen sur Ethernet qui se tiendra le mardi 9 juin 2009 à Paris et organisé par L’Ethernet Powerlink Standardization Group (EPSG) et Kalycito.

Cet événement inédit donnera lieu à 10 présentations techniques ainsi qu’à plusieurs démonstrations pratiques. A l’issue de cette journée, vous connaitrez :

  • l’ensemble des solutions Ethernet Industriel actuellement disponibles,
  • les implémentations actuelles et les solutions open source pour POWERLINK et CANopen,
  • l’ensemble des applications possibles : contrôle de machines et de process industriels, systèmes temps réel embarqués, acquisition de données, acoustique et vision industrielles, etc.

Des sociétés de premier plan dans leurs industries respectives comme Alstom, B&R, ou Hilscher, ainsi que de nombreux experts seront présents pour répondre à toutes vos questions.
Le showroom aménagé pour les démonstrations sera également le lieu d’exposition de nombreux produits compatibles POWERLINK / CANopen. Le tout sera agrémenté de pauses café et d’un cocktail déjeunatoire sur place. L’entrée sera gratuite.
Le nombre de places étant limité, nous vous invitons à vous inscrire dès maintenant en cliquant ici. Le lieu exact et le programme de la conférence sont précisés sur la page d’inscription.

The conference will focus on industrial machine and process control, embedded real-time systems and industrial vision. Open source solutions for POWERLINK and CANopen will be another key topic. Admission is free of charge. For further information, please contact the POWERLINK office. The number of participants is limited – we therefore recommend interested parties to register as soon as possible.

Inscription à cette conférence (gratuite)…

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Condition Monitoring with Fieldbus & OPC

fieldbusM&M Software propose un serveur OPC (fdtContainer) pour permettre l’accès des équipements dans un environnement Fieldbus hétérogène via un moyen communément utilisé : OPC – dans les supervisions de process (outils de type SCADA).

M&M Software offers a new tool that enables the access to device parameters even in heterogeneous Fieldbus environments, the fdtCONTAINER OPC Server. The new product is specially designed for the connection of Condition Monitoring and Asset Management applications.

The proven fdtCONTAINER component has been integrated into an OPC-Server and allows the use of DTMS within this OPC Server. The DTMs are loaded into the OPC-Server and enable the communication and the exchange of data with the devices. The OPC Server transfers the identified data into the respective OPC-Namespace. This namespace is generated automatically from the existing network topology.

opcIn this way, any OPC-capable clients can access the provided data via standard OPC-Interfaces. The fdtCONTAINER OPC Server provides to the user a holistic solution for the configuration of the network, the device parameterization and the linking of data. The solution is independent from the applied devices, the network structure and the applied protocols.
www.mm-software.com

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