Evoquée dès 2008 par Michèle Alliot-Marie, la loi Loppsi 2 (loi d’orientation pour la programmation et la performance de la sécurité intérieure) pourrait être présentée en conseil des ministres ce mercredi 27 mai. La police, sur simple autorisation du juge des libertés, pourrait mettre sur « écoute » des ordinateurs dans le cadre d’affaires de pédophilie, de meurtre, de trafic d’armes et de stupéfiants, de blanchiment d’argent, etc. Et ce sans le consentement de leur propriétaire.
L’espionnage électronique permettrait « d’accéder à des données informatiques, de les observer, les collecter, les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu’elles s’affichent pour l’utilisateur ou telles qu’il les y introduit par saisie de caractères », précise Le Monde dans un article du 18 mai faisant référence au texte du projet de loi.
L’interception de données pourrait se faire de deux manières : la mise en place à distance de logiciels mouchards (des spywares) ou l’installation physique de chevaux de Troie directement dans la machine suspectée, notamment par des clés de connexion semblables aux clés USB.
Des techniques qui peuvent être contournées, expliquait ce lundi matin à l’antenne de RMC (1) Frédéric Aïdouni, consultant en sécurité informatique… et qui réclament des compétences en informatique de la part des policiers.
la loi Loppsi : des chevaux de Troie et des spywares mis en place par la police!
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