1. Quelles spécifications, pour quelles performances ?
La prochaine norme pour les réseaux Wi-Fi à très haut débit a pour nom 802.11ac. Elle est en cours de définition à l’IEEE et prévoit l’usage de canaux de communication plus larges, de 80 et 160 MHz (contre 40 MHz pour le 802.11n), ce qui offre des taux de transfert allant jusqu’à 433 Mbit/s par antenne (contre 150 Mbit/s en 802.11n, par antenne). La promesse de la transmission au gigabit/s résulte d’un débit agrégé, issu de la transmission via des antennes multiples, de plusieurs (jusqu’à huit) flux spatiaux simultanés de données (un par antenne), contre quatre flux maximum en 802.11n. Le débit réel sera donc dépendant du nombre d’antennes utilisées de chaque côté de la transmission sans fil (client et borne Wi-Fi). Une connexion individuelle entre un point d’accès multi-antennes et un client doté d’une seule antenne pourra atteindre 433 Mbit/s avec un canal à 80 MHz ou beaucoup plus avec un canal à 160 MHz. Un point d’accès radio 802.11ac pourra émettre simultanément des flux de données à 433 Mbit/s ou 867 Mbit/s chacun, vers plusieurs clients. Continuer la lecture de Le gigabit en wifi est pour bientôt→
Merci à Benoit Minvielle / Belden France pour le lien
L’ IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) a approuvé la norme 802.16m pour la prochaine génération de Wimax, qui peut fournir des débits en aval de plus de 300 Mbit/s.
Le 802.16m est également connu sous le nom WirelessMAN-advanced ou WiMax-2. Il a été développé comme le successeur du 802.16e, première norme mondiale pour le WiMax mobile. Le nouveau standard a mis plus de 4 ans avant d’aboutir et arrive dans un contexte très concurrentiel. En effet, une grande majorité d’opérateurs ont choisi le LTE pour construire leur réseau de 3,75 G. Le Long Term Evolution partage certaines caractéristiques communes avec le Wimax mais provient d’un corps de normes différents.
Lors du salon CEATAC à Tokyo l’année dernière, Samsung a fait la démonstration d’un réseau compatible 802.16m qui atteint une vitesse de 330 Mbit/s. La norme est conçue pour fournir des vitesses de l’ordre de 100 Mbit/s pour les utilisateurs finaux. Ce standard utilise des technologies comme le MIMO (multiple-in, out multiples) pour améliorer ses performances. Il peut également être utilisé avec de petites stations de base appelées femtocells et avec les réseaux auto-organisés. L’organisme de normalisation assure aussi la rétro-compatibilité du 802.16m avec le standard en cours.
Concurrencé par LTE-Advanced
Sprint Nextel, propriétaire majoritaire de Clearwire (en charge du déploiement du Wimax aux Etats-Unis), a indiqué l’année dernière qu’il était intéressé par le 802.16m. Mais Clearwire est à la recherche de capitaux pour étendre son réseau et de nombreux observateurs s’interrogent sur les orientations technologiques des deux sociétés.
Plus tôt cette année, les représentants des plus grands fabricants mondiaux ont approuvé la version finale de LTE-Advanced. Ce standard doit selon l’Union Internationale des Télécommunications devenir celui de la 4G.
L’Ethernet 802.3az, alias « Green » est en fait une nouvelle version de la norme qui est pensée pour diminuer la consommation induite par le réseau. Destinée avant tout au monde professionnel, elle est malgré tout utile dans les machines grand public. Il y a trois modifications importantes : la première, c’est la mise en veille des puces quand il n’y a pas de données transférées. De l’Ethernet 100 mégabits/s nécessite environ 0,5 W en temps normal, à 1 gigabit/s, on est aux environs de 1,5 W et un lien à 10 gigabits/s (norme de plus en plus courante dans le monde professionnel) est entre 10 et 20 W. En mettant la puce en veille, on peut descendre à 100 mW, ce qui est évidemment un avantage.
Deuxièmement, les puces peuvent changer de vitesse de négociation sans couper la connexion, ce qui permet par exemple de redescendre à 100 mégabits/s sur un réseau local quand une machine se connecte à Internet et de passer à 1 gigabit/s en cas de besoin. Enfin, certaines puces sont capables de « mesurer » la longueur du câble Ethernet et d’adapter la puissance en fonction, ce qui évite d’envoyer la puissance nécessaire pour une connexion sur 100 mètres quand il y a 2 mètres entre l’ordinateur et son correspondant.
au CES 2011, TRENDnet a annoncé l’intégration de la technologie GREENwifi dans ses solutions de réseau sans fil, qui réduirait la consommation d’énergie jusqu’à 50%.
GREENwifi réduit la consommation d’énergie en utilisant divers méthodes/scénarios. La consommation d’énergie peut être réduite quand l’appareil sans fil est en veille et qu’il n’est pas connecté à un autre client sans fil tel qu’un ordinateur. L’autre scénario serait de réduire la puissance de sortie quand il communique avec un ordinateur qui est à une courte distance du routeur.
Dans son rapport « The world market for industrial Ethernet », le cabinet d’études de marché IMS Research a établi un classement par protocole des ventes d’équipements Ethernet. Pour réaliser cette étude, les consultants se sont basés sur les chiffres de ventes au niveau mondial de 16 catégories d’équipements industriels.
Avec pas moins de 30 % des nœuds, Ethernet/IP (l’adaptation à Ethernet du protocole CIP – Common Industrial Protocol – avec Rockwell en figure de proue) fut le plus installé en 2009. Il est suivi de près par ProfiNet (28 % – l’adaptation à Ethernet du ProfiBus de Siemens) et Modbus-TCP (22 % – adaptation du ModBus de Schneider ). Derrière ces trois grands protocoles généralistes arrivent les réseaux spécialisés dans le contrôle temps réel : Ethernet Powerlink, qui réalise 11 % de parts de marché, et EtherCAT, avec 5 %. Les autres protocoles Ethernet (CC-Link IE, Sercos III, Varan ou encore FL-Net) se partagent les 4 % restants.
Je suis en train d’animer une formation sur la sécurité des réseaux et il est communément admis que la plupart des menaces sont en direction des réseaux bureautiques et de monsieur « tout le monde ».
Jusqu’à présent, le domaine industriel était plutôt épargné par son fonctionnement déconnecté d’Internet. Jusqu’à présent !
En lisant un email transmis par Benoit Minvielle (Belden), je découvre un article qui indique une cible industrielle de façon ouverte.
Ces derniers temps, une attaque fait parler d’elle car ciblant l’Iran par le biais d’un ver très virulent et destructeur portant le nom de Stuxnet.
Là où ce ver concerne le monde industriel, c’est qu’il cible les automates et outils de supervision de la marque Siemens. Pire que cela, la cible de ce ver « serait » le réacteur nucléaire de Bushehr qui a commencé sa mise en service cet été après plusieurs années de construction et après une mise en uranium le 21 août. De là à comprendre que le ver a été créé spécifiquement pour empêcher cette mise en service… Continuer la lecture de Un ver informatique qui cible les automates et scada Siemens→
Fort du succès de la première édition en juin 2009, l’Ethernet Powerlink Standardization Group organise une 2ème conférence Ethernet Industriel. Cet événement aura lieu le jeudi 7 octobre 2010à l’hôtel Concorde Lafayette, Paris 17ème.
Le thème principal de cette conférence sera la sécurité des machines.
Bureau Veritas présentera la nouvelle directive machine et ses implications pour les constructeurs et les exploitants, ainsi que les nouvelles exigences liées au futur remplacement de la norme NF EN 254 par la nouvelle norme NF EN 13849.
openSAFETY, le seul protocole de sécurité totalement ouvert et indépendant du bus de communication, sera également au programme.
D’autres aspects de l’Ethernet Industriel feront aussi l’objet de présentations ou démonstrations.
La société IXXAT interviendra pour faire un exposé sur les différentes technologies Ethernet Industriel.
Les sociétés Alstom, B&R, Harting, Hilscher, et d’autres, présenteront des exemples d’application avec leurs solutions.
Notez aussi que la société Cyberio fera un exposé sur la maintenance prédictive avec POWERLINK et CANopen.
Un serveur NTP et PTP étant difficile à trouver, cet article pourrait intéresser des automaticiens dans le monde du process industriel :
Meinberg Radio Clocks a présenté aujourd’hui son tout nouveau serveur de synchronisation temps et fréquence. Le modèle LANTIME M400/GPS, très compact et monté sur rail, compte parmi les serveurs temps réseau et références temporelles de protocole IEEE 1588(PTP) les plus puissants du monde pour l’environnement d’automatisation des processus et de sous-station. La gamme étendue d’options de sortie, incluant des sorties de fréquence et d’impulsion, des sorties code temps IRIG, des interfaces série RS232 et RS422, permet à Meinberg d’offrir une solution adaptable et configurable répondant à pratiquement tous les besoins de synchronisation?en deux facteurs de forme ultra compacts.
Le M400 est une horloge maître PTP synchronisée sur GPS parmi les plus compactes au monde, qui prend en charge les fonctionnalités PTPv2 (IEEE 1588-2008) suivantes : communication réseau (Ethernet) de couche 3 (IPv4)/couche 2, mode multidestinataire/unidestinataire ainsi que le calcul temporisation de bout en bout (E2E) et d’égal à égal (P2P). Il prend en charge la version actuelle du profil de puissance IEEE 1588 (« profil de norme IEEE pour utilisation du protocole de précision temporelle IEEE 1588 dans les applications de système électronique de puissance ») qui devrait faire partie de la norme CEI 61850. La version définitive sera prise en charge par une mise à jour logicielle. Actuellement, le nouveau serveur de temps réseau LANTIME est capable de synchroniser des réseaux CEI 61850 avec des clients (S)NTP et peut offrir des sorties code temps IRIG et 1PPS (impulsions par seconde) aux dispositifs électroniques intelligents et systèmes SCADA.
…Diverses sources de synchronisation peuvent être commandées : des récepteurs GPS, IRIG, PZF(DCF77), WWVB et MSF sont disponibles. Le modèle MRS offre des possibilités supplémentaires, incluant NTP, PPS, 10MHz et PTP.
Utilisée comme horloge esclave PTP, la version MRS permet de générer tous les signaux de sortie (IRIG, PPS, impulsions programmables, fréquences, NTP). C’est un moyen pratique d’utiliser la synchronisation réseau IEEE 1588 d’avant-garde tout en continuant à générer les signaux requis par tout équipement d’ancienne génération hors réseau et n’utilisant pas le protocole PTP.
Le CPL est pratique, mais il n’est pas exempt de défauts. Analysons.
Un problème de performances
Comme nous l’avons vu, la technologie est bardée de systèmes de correction d’erreurs, mais ce n’est généralement pas suffisant pour offrir le débit maximal. Concrètement, pour avoir environ 70 mégabits/s sur un kit à 200 mégabits/s (sic), il faudra les placer sur un réseau propre, sans éléments perturbateurs. On retrouve, dans ces derniers, les lampes équipées avec des ampoules halogènes et les chargeurs de téléphones (notamment). Pour éviter les perturbations, placer les appareils directement sur la prise murale est le meilleur choix, même si dans la pratique, c’est souvent impossible : le manque de prises oblige souvent les gens à utiliser des multiprises. Enfin, les appareils dotés d’une prise femelle sont souvent plus rapides, tout simplement parce qu’ils sont équipés de filtres plus efficaces.
Un problème d’ondes
Autre problème, un peu plus médiatique celui-là, les ondes. Même si le CPL n’émet pas directement des ondes à la manière du Wi-Fi (de plus en plus ostracisé sur ce point), cela ne veut pas dire…
La croissance d’Ethernet ne ralentit pas : après le 40 Gbit/s (pour les serveurs) et le 100 Gbit/s ‘(pour les FAI), la prochaine étape serait l’Ethernet à 400 bit/s. A mon avis c’est déjà possible en utilisant l’agrégation de 4 liens 100 Gbit/s mais cela ferait l’objet d’une norme dédiée (hors agrégation) et qui autoriserait 1.6 Tb/s en agrégat : un chiffre a rapprocher de la capacité de routage phénoménale (322 Tb/s) du dernier né de Cisco.
L’Ethernet à 100 Gbit/s sur fibre optique pour les opérateurs télécoms a été présenté en démonstration lors de l’événement OFC/NFOEC (Optical Fiber Communication Conference and Exposition et The National Fiber Optic Engineers Conference) 2010 qui se déroulait du 22 au 25 mars 2010 à San Diego.
Sept acteurs du marché ont présenté des transferts
Les réseaux Ethernet sont pour internet, ce que les canalisations sont pour l'eau. A tout problème de flux, il s'agit avant tout de trouver un bon plombier !