Ceci conforte l’adoption récente de Free et Google à l’IPv6. Il va falloir que tous les autres s’y mettent et adaptent le matériel en conséquence. En gros renouvellement en conséquence pour l’intéropérabilité.
Fin janvier 2008, l’Iana (Internet Assigned Numbers Authority) ne di sposait plus que de 16 % du «stock» total d’adresses IPv4, soit environ 700 millions d’adresses. Un épuisement de ce stock est prédit pour 2010-2011.
Une étude financée par la Commission européenne a montré l’intérêt d’IPv6 pour un certain nombre de segments de marché, notamment les réseaux domestiques, la gestion des bâtiments, les communications mobiles, les secteurs de la défense et de la sécurité et l’industrie automobile.
"Une adoption rapide et efficace d’IPv6 permettrait à l’Europe d’innover et de se placer au premier plan en ce qui concerne les progrès futurs de l’Internet." Le vieux continent concentre 49% des adresses IPv6 émises. Mais, l’Asie, et le Japon en particulier, investit de plus en plus dans le domaine.
Moins de la moitié des FAI européens sont prêts à proposer IPv6 et la Commission déplore l’absence quasi totale de prise en compte d’IPv6 par les fournisseurs de contenus et de services (les sites Web, la messagerie instantanée, le courrier électronique, le partage de fichiers et la VoIP).
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