Le président de l’Icann dramatise la situation autour de l’insécurité des DNS. Chris Disspain, président du conseil du ccNSO réfute cette description et défend l’énorme travail réalisé pour protéger les DNS. Il ne veut pas que l’on inquiète inutilement les gouvernements sur ce sujet.
Lors d’un discours, tenu mardi 9 mars à Nairobi (plus grande ville du Kenya) pendant la session du comité consultatif de l’Icann, le président de l’Icann, Rod Beckstrom a déclaré qu’il était nécessaire de concentrer les efforts pour protéger le service de nom de domaine DNS (Domain Name Service), car le système est soumis à des attaques, le rendant fragile et vulnérable, et pourrait « être mis hors de service à tout moment ».
Lors de cette séance, le dirigeant a souligné auprès des membres que plusieurs abus avaient été commis contre le DNS par certains pays, dont le nom n’a pas été dévoilé. Il a promis d’écrire aux membres du Comité consultatif pour s’enquérir de l’état du DNS chez eux.
« Le système de nom de domaine, est, comme jamais auparavant, sous le feu d’attaques préoccupantes. J’ai personnellement consulté au niveau international
plus de 20 responsables des registries et des registrars de premier niveau. Tous s’accordent à dire que les attaques contre les DNS ne cessent d’augmenter, de même que leur complexité. Ils sont extrêmement préoccupés par cette situation » a expliqué le président.
Chris Disspain, président du conseil du ccNSO, a contesté cette déclaration, la qualifiant d’« incendiaire.»