Une étude réalisée par le fournisseur de sécurité Symantec permet d’identifier les villes ciblées par la cybercriminalité. L’étude a été réalisée aux Etats Unis mais trouve toute son application dans l’Hexagone.
S’appuyant sur des critères qui tiennent compte du nombre d’ordinateurs par habitant et de la taille de la population, une étude menée par Symantec et le cabinet d’études Sperling’s BestPlaces a dressé le Top 10 des villes les plus visées par la cybercriminalité.
Globalement, « les facteurs qui font qu’une ville est fière de son administration et de son mode de vie sont les mêmes qui en font une ville à risque en matière de cybercriminalité», déclare Marian Merritt, conseiller à la sécurité Internet chez Norton (filiale de Symantec). Les villes les plus risquées sont celles où les habitants possèdent de nombreux ordinateurs individuels, où la population affiche un de niveau de vie élevé, et dans laquelle un grand nombre de personnes font des achats en ligne, consultent les services bancaires via Internet, consomment de la bande passante et disposent de nombreux hot spots Wifi. Ce mode de vie s’accorde typiquement avec des niveaux élevés d’infection par les logiciels malveillants, le phishing et autres types de cyber-attaque.
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Quelques risques qui ont valu aux villes de figurer au Top 10
– Atlanta et Miami reçoivent plus de spams que Boston.
– À Washington (la ville), 22% des habitants utilisent Internet au moins cinq fois par jour, soit 39,1% de plus que la moyenne.
– À Raleigh, 22% des résidents paient leurs factures en ligne et près de 30% font des achats sur des sites comme Amazon et eBay, soit respectivement 34,5% et 16,8% de plus que la moyenne nationale
– Atlanta comptabilise le plus grand nombre de cyber-attaques et d’infections par habitant aux États-Unis
– Minneapolis dispose de 43,5 hot spots Wi-Fi pour 100.000 habitants, soit 39% de plus que la moyenne des 50 villes de cette étude.
– Seattle a obtenu les scores de risques les plus élevés dans toutes les catégories prises en compte par l’enquête.