Ce soir, les articles sont écologiques…
L’Ethernet 802.3az, alias « Green » est en fait une nouvelle version de la norme qui est pensée pour diminuer la consommation induite par le réseau. Destinée avant tout au monde professionnel, elle est malgré tout utile dans les machines grand public. Il y a trois modifications importantes : la première, c’est la mise en veille des puces quand il n’y a pas de données transférées. De l’Ethernet 100 mégabits/s nécessite environ 0,5 W en temps normal, à 1 gigabit/s, on est aux environs de 1,5 W et un lien à 10 gigabits/s (norme de plus en plus courante dans le monde professionnel) est entre 10 et 20 W. En mettant la puce en veille, on peut descendre à 100 mW, ce qui est évidemment un avantage.
Deuxièmement, les puces peuvent changer de vitesse de négociation sans couper la connexion, ce qui permet par exemple de redescendre à 100 mégabits/s sur un réseau local quand une machine se connecte à Internet et de passer à 1 gigabit/s en cas de besoin. Enfin, certaines puces sont capables de « mesurer » la longueur du câble Ethernet et d’adapter la puissance en fonction, ce qui évite d’envoyer la puissance nécessaire pour une connexion sur 100 mètres quand il y a 2 mètres entre l’ordinateur et son correspondant.
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Après la mesure de la longueur de ligne pour adapter l’énergie en fonction de celle ci et la coupure des ports non utilisés, la future norme 802.3az permettrait d’adapter la vitesse de la ligne automatiquement en fonction du débit réel – celle ci passerait donc automatiquement entre 10, 100 et 1000 Mb/s selon les besoins.
Le développement de l’Ethernet "vert", ou plus prosaïquement de la spécification Energy-Efficient Ethernet (EEE), a franchi une étape cruciale durant l’été. Le comité IEEE 802.3 a accepté de soumettre au vote du "Working Group Ballot" le projet de la future norme 802.3az, une décision qui, selon l’IEEE, préfigure son approbation finale d’ici à septembre 2010. Sachant qu’un réseau à 1 Gbit/s consomme moins que son homologue à 10 Gbit/s, le groupe de travail EEE travaille depuis l’automne 2007 sur des technologies destinées à faire chuter la consommation énergétique des réseaux Ethernet et, notamment, sur des mécanismes qui permettent de modifier dynamiquement la vitesse de transmission d’un réseau en fonction du trafic véhiculé. Chose impossible dans l’état actuel de la technologie. Une fois la phase de négociation entre deux points d’émission/réception achevée et le débit de transmission commun fixé, celui-ci ne peut plus être modifié… à moins d’interrompre la liaison. Le futur standard 802.3az sera applicable aux transmissions Ethernet sur câbles de cuivre en paires torsadées, ainsi que sur les fonds de panier des équipements en châssis.
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Une actualité très intéressante sur la création d’ un groupe de travail IEEE (concernant un Ethernet vert, impliqué dans la thématique globale de la sauvegarde environnementale. Le groupe EEE (Energy Efficient Ethernet) travaille sur une refonte de l’ auto-négociation, pour adapter la vitesse de transmission en fonction de la charge.
Malgré des développements prometteurs, il existe encore de grandes questions. Une parmi celles-ci est de savoir si Ethernet peut devenir plus efficace sans coûts supplémentaires – en termes de support ou de productivité, et aussi de coût d’implémentation du RPS (Rapid PHY Selection ou Sélection rapide de Phase) – qui pourraient l’emporter sur l’augmentation des économies. Un problème potentiel est celui des incompatibilités similaires à celles existant pour les protocoles d’auto-négociation, source de problèmes de connectivité lorsque la mise en œuvre en est bancale.
L’initiative EEE repose sur deux hypothèses :…
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Les réseaux Ethernet sont pour internet, ce que les canalisations sont pour l'eau. A tout problème de flux, il s'agit avant tout de trouver un bon plombier !