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Usurpations d’identité : +12% aux États-Unis en 2009

piratage Le nombre de victimes de fraudes à l’identité a augmenté de 12% aux USA au cours de l’année 2009 selon le cabinet d’études Javelin. Onze millions d’américains seraient concernés.
Le cabinet d’études américain Javelin chiffre à 54 milliards de dollars le coût total de la fraude à l’identité aux États-Unis en 2009. En tête, les fraudes à la carte de paiement qui coûteraient aux banques environ 4 500 $ par cas, certains atteignant même 50 000 $ ou plus.
« Le plus souvent (un tiers des cas), c’est un proche de la victime qui se sert de son identité pour ouvrir un compte à son nom » explique le président et fondateur de Javelin, James Van Dyke. Effacer ces usurpations d’identité prendrait au moins 21 heures de démarches (contre 30 heures l’an dernier).
Ces victimes, pourtant majoritairement assurées contre les fraudes à la carte, dépenseraient jusqu’à 373 $ pour résoudre leurs problèmes. « Un montant beaucoup plus bas qu’il y a sept ans » affirme le cabinet Javelin qui a lancé cette étude annuelle en 2003. Seulement la moitié des victimes poursuivrait les fraudeurs en justice.
Selon James Van Dyke , « usurper l’identité d’autrui est beaucoup plus simple que cela ne devrait l’être » , les contrôles des banques sont insuffisants. « Aujourd’hui, les fraudes à l’identité se font aussi bien par de vieilles méthodes, comme le vol de documents et de relevés bancaires, que par des méthodes plus avancées comme le piratage de comptes sur Internet ».
Le président de Javelin ne préfère pas désigner l’un de ces modes comme plus important qu’un autre, il invite simplement les consommateurs renforcer leurs défenses sur tous les plans.

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PC et serveurs zombies : quels risques pour l’entreprise ?

Décidemment la semaine tourne autour du piratage et des risques de sécurité.

piratage …Selon l’éditeur Damballa, spécialisé dans la lutte contre les botnets : “ 3 à 5 % des ressources informatiques des entreprises sont infectées par un logiciel malveillant de type zombie, et ce même lorsque les meilleurs outils de sécurité sont déployés ” assure-t-il dans un communiqué.

“ Ces réseaux de machines infectées sont constitués par des groupes mafieux, à l’aide d’un mécanisme de propagation virale. Ils tentent d’obtenir un maximum de machines dans leur réseau, afin ensuite de louer cette puissance pour différents types d’attaques : envois de pourriels, déni de service, récupération de mots de passe, etc.”, explique Thibault Koechlin, responsable du pôle sécurité au sein du cabinet d’experts en sécurité informatique NBS System.

… Alors menace sérieuse pour les PME ou nouveau relais de croissance des éditeurs de sécurité ? Il semblerait qu’il y ait un peu des deux. “ La menace est réelle, assure Laurence Ifrah, criminologue au DRMCC et consultante en sécurité, qui pour autant se refuse à dramatiser. Pour l’instant, elle touche surtout les institutions financières en ligne, les casinos en ligne, les sites d’e-commerce et toutes les organisations qui ont une grosse activité en ligne, mais elle est amenée à toucher de plus en plus de sociétés avec une méthode simple. La demande d’une rançon à l’organisation ciblée : donnez-nous de l’argent où on casse tout votre système d’information avec nos machines zombies ”.

Quoi qu’il en soit, il est inutile de céder à la panique et de vouloir se suréquiper en matériel très coûteux. Car les experts de la sécurité estiment que l’on ne peut concrètement rien faire pour contrer la puissance d’une attaque par botnets à part couper la ligne et appeler la police, ce qui ne constitue pas véritablement un plan de reprise d’activité.

En revanche, chacun peut contribuer à minimiser la puissance de ces réseaux de machines zombies en limitant leur hébergement à l’intérieur de son parc informatique. “ Cela passe par la mise à jour constante de ses logiciels, de ses antivirus, l’utilisation d’un IDS/IPS bien configuré. Surtout de il ne faut pas oublier d’administrer toutes les machines de son parc et ne surtout pas laisser traîner laisser un serveur dans un coin. En bref, il faut avoir un minimum de politique de sécurité ”, conseille René Amirkhanian.

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