Alcatel-Lucent a déclaré mercredi 21 avril avoir trouvé un moyen de transférer des données à 300 Mbit/s sur deux lignes de cuivre. Cette découverte n’a pas encore passé les murs du laboratoire. Les véritables produits et services ne sont pas attendus avant 2011.
Selon Stefaan Vanhastel, directeur marketing chez Alcatel-Lucent Wireline Network, les chercheurs des laboratoires Bell Labs ont présenté une technologie permettant de transférer des données à 300 Mbit/s sur une distance de 400 mètres en utilisant la technologie VDSL2 (Very high bitrate Digital Subscriber Line). Stefaan Vanhastel précise que selon le test, le débit peut même atteindre 100 Mbit/s sur 1000 mètres.
En soi, le VDSL2 plafonne à 100 Mbit/s sur une distance de 400 mètres. Donc pour obtenir un débit trois fois plus important,…
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On connait le routage IP sur réseau Ethernet mais pas encore le routage IP de trames Ethernet – c’est Cisco qui sort ce protocole pour interconnecter les centres informatiques dispersés pour les services de Cloud Computing en utilisant une couche OVT
Les entreprises auront recours à des services de Cloud Computing hébergés dans des centres informatiques dispersés. Cisco propose une optimisation de leur interconnexion par un protocole propriétaire, également adapté au maniement des serveurs virtuels de son partenaire VMWare.
Le numéro un mondial des routeurs, Cisco annonce des solutions destinées à faciliter l’interconnexion des centres de calculs distants et optimiser les ressources dans le cadre d’une stratégie de Cloud Computing et de virtualisation de serveurs…
Le Nexus 7000 est doté d’un système d’exploitation baptisé Overlay Transport Virtualization (OTV) qui facilite l’interconnexion entre des salles dispersées géographiquement, en optimisant le routage des adresses Ethernet MAC.
Ce protocole OTV encapsule et crée des tunnels Ethernet par un routage de niveau 3, réunissant ainsi les différentes salles informatiques dispersées au sein d’une seule entité logique. Les administrateurs réseaux peuvent alors gérer les charges de travail des différents centres de calcul sans avoir à redéfinir ni reconfigurer leurs réseaux. Cet élément trouve toute son importance dans la mise en place de solution de virtualisation, telles que VMotion de VMware pour répartir les charges de travail entre des centres de calculs éloignés.
Si d’autres solutions d’interconnexion existent, comme la technologie Pseudowire, dans le cas d’un réseau MPLS ou de fibre optique, OTV peut alors être utilisé comme facilitateur ou accélérateur de ces interconnexions.
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Décidemment, la virtualisation est un marché en évolution constante. Reste à savoir si la carte sera compatible avec les nouveaux standards sur l’esquels travaille l’iEEE.
Intel vient de présenter la première carte réseau Ethernet 10 Gigabits possédant deux ports et étant compatible avec la technologie SR-IOV, il s’agit de l’Intel Server Adapter X520-T2.
Mieux partager les ports PCI-Express
Les deux ports permettent, soit de basculer de l’un à l’autre en cas de panne, soit de combiner la bande passante pour profiter d’un réseau Ethernet 20 Gigabits. Utilisant un contrôleur Intel 82599, cette carte se distingue principalement par sa technologie SR-IOV (Single Root I/O Virtualization) qui optimise le partage des ressources PCI-Express par les machines virtualisées en divisant le port en plusieurs interfaces virtuelles. Cela permet d’offrir un accès direct aux ressources physiques, sans avoir à passer par une émulation logicielle.
Réduire les goulots d’étranglement
Enfin, L’Intel X520-T2 intègre la technologie Intel VT-c qui tente de réduire les goulots d’étranglement que peuvent générer les environnements virtuels. On comprend donc qu’Intel tente d’attirer les entreprises en brandissant le drapeau de la virtualisation, très à la mode en ce moment.
Le prix et la disponibilité de la carte n’ont pas encore été annoncés.
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L’IEEE travaille sur les standards 802.1Qbg et 802.1Qbh afin d’adresser les problèmes liés à la gestion de machines virtuelles dans les centres de données.
Un serveur n’est pas un switch
La virtualisation a pour effet pervers de placer une lourde responsabilité sur les switchs virtuels qui utilisent les ressources des cartes réseaux et des serveurs lames qui doivent maintenant gérer, entre autres, la sécurité du système, les stratégies et droits de chaque groupe et utilisateur et tout ce qui est associé au switching. Le but du standard 802.1Qbg et 802.1Qbh est de replacer cette charge de travail sur un switch Ethernet physique connectant les unités de stockage et les diverses ressources du réseau.
Pour cela, l’IEEE est en train de développer une fonctionnalité appelée VEPA (Virtual Ethernet Port Aggregation), une extension aux switching physiques et virtuels qui permet de réduire le nombre d’éléments ayant besoin d’être géré par un centre de données (configurations, adresses, sécurité, stratégies, etc.)
L’IEEE 802.1Qbg et 802.1Qbh seront nécessaires dans quelques années
Selon ESG Research, une majorité d’entreprises utilisent entre 5 et 10 machines virtuelles par serveur. Néanmoins, d’ici quelques années ce chiffre devrait grimper à 30, ce qui placera une charge de travail énorme sur le switch virtuel qui devra s’occuper des VLAN, des tags QoS, des zones de sécurités, etc. En permettant à l’hyperviseur de déléguer les tâches de switching à un switch physique, on déplace le problème et on permet aux serveurs de réaliser leur travail de base, offrir de la puissance de calcul pour les applications. Si ces deux standards ne sont donc pas très utiles pour le moment, on imagine que le 802.1Qbg et 802.1Qbh vont être indispensables dans les entreprises d’ici quelques années.
Lire l’article sur : Présence PC…
Pire que dans les pires scénarios. C’est en substance le constat que Cisco délivre sur la sécurité des systèmes d’information. Les criminels sont de mieux en mieux organisés et de plus en plus compétents.
Selon Cisco, numéro un mondial des réseaux, la sécurité des systèmes d’information continue de se dégrader. A fin octobre 2008, le nombre de failles avait augmenté de 11,5% en un an pour frôler le chiffre des 6 000.
Patrick Peterson, responsable de recherches (« fellow et chief security researcher ») chez Cisco, se dit « choqué » par l’ampleur des menaces qui planent sur les systèmes d’information. Selon lui, elle dépasse les pires scénarios échafaudés.
Le Web est, bien sûr, le principal moyen d’attaquer les systèmes. Cette année, les menaces dissimulées dans les sites a priori de bon aloi ont presque doublé. Dans le même temps, les attaques prennent des formes de plus en plus complexes, avec des biais multiples et sont de plus en plus ciblées. Et aucun domaine n’est à l’abri : les failles qui affectent les technologies de virtualisation ont presque triplé pour atteindre 103.
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Les réseaux Ethernet sont pour internet, ce que les canalisations sont pour l'eau. A tout problème de flux, il s'agit avant tout de trouver un bon plombier !