Tous les articles par Alain Bruant

De formation Ingenieur réseaux & télécom (EISTI), j'ai exercé en tant que responsable technique avant et apr?s vente au sein de la filiale fran?aise d'un constructeur de mat?riels r?seaux dans le domaine industriel. en parall?le, j'?tais le responsable informatique de cette structure Puis je suis pass? c?t? client chez un int?grateur de solutions temps r?el dans la Gestion Technique de B?timent (GTB) ou Centralis?e (GTC) et j'ai mis en place des r?seaux informatiques de la taille d'un b?timent ? celui d'une ville. enfin, j'ai cr?? ma structure et dans ce cadre continue de travailler dans le domaine des r?seaux o? je forme des interlocuteurs sur les r?seaux Ethernet - avec en particulier le domaine industriel. Quand mes formations me laissent du temps, je concois en parall?le des sites Internet dynamiques et interfaces de pilotatage de luminaires pour b?timents me faisant exploiter les diff?rentes facettes de mes exp?riences.

la loi Loppsi : des chevaux de Troie et des spywares mis en place par la police!

loppsiEvoquée dès 2008 par Michèle Alliot-Marie, la loi Loppsi 2 (loi d’orientation pour la programmation et la performance de la sécurité intérieure) pourrait être présentée en conseil des ministres ce mercredi 27 mai. La police, sur simple autorisation du juge des libertés, pourrait mettre sur « écoute » des ordinateurs dans le cadre d’affaires de pédophilie, de meurtre, de trafic d’armes et de stupéfiants, de blanchiment d’argent, etc. Et ce sans le consentement de leur propriétaire.

L’espionnage électronique permettrait « d’accéder à des données informatiques, de les observer, les collecter, les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu’elles s’affichent pour l’utilisateur ou telles qu’il les y introduit par saisie de caractères », précise Le Monde dans un article du 18 mai faisant référence au texte du projet de loi.

L’interception de données pourrait se faire de deux manières : la mise en place à distance de logiciels mouchards (des spywares) ou l’installation physique de chevaux de Troie directement dans la machine suspectée, notamment par des clés de connexion semblables aux clés USB.

Des techniques qui peuvent être contournées, expliquait ce lundi matin à l’antenne de RMC (1) Frédéric Aïdouni, consultant en sécurité informatique… et qui réclament des compétences en informatique de la part des policiers.

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Hadopi : risques et coûts pour les entreprises

hadopi Adoptée cette semaine par les députés puis les sénateurs, la loi Création et Internet, dite Hadopi (1), pourrait bien faire des heureux parmi les professionnels de la sécurité informatique. Le texte de loi ne fait pas de différence entre les particuliers et les entreprises et ces dernières vont devoir s’assurer que leur accès à Internet n’est pas utilisé à des fins de contrefaçon, tel que le téléchargement illicite (nouvel article L. 335-12 du Code de la propriété intellectuelle). Autrement dit, il va leur falloir investir dans des outils de sécurité spécifiques.

Dans le collimateur de l’Hadopi

Aujourd’hui, bien que leur responsabilité puisse être engagée, beaucoup d’entreprises ne prennent pas de mesures techniques pour surveiller leur accès à Internet car elles n’y sont pas obligées.

Avec la loi Création et Internet, elles risquent d’y être rapidement contraintes. « Les premières lettres envoyées par l’Hadopi seront adressées à des entreprises. Dans les grands comptes, une même adresse IP peut être utilisée par 1 000 personnes. Lorsque la loi va entrer en vigueur, il y a un risque fort que certains employés utilisent l’accès à Internet de l’entreprise pour pirater », explique Alexandre Souillé, PDG de l’éditeur de logiciels de filtrage Olfeo.

« Les sociétés dont l’adresse IP sera collectée par les ayants droit recevront une injonction de l’Hadopi à prendre des mesures afin d’éviter en dernier recours la coupure de leur abonnement à Internet », confirme Eric Barbry, avocat au barreau de Paris et directeur du pôle Droit du numérique du cabinet Alain Bensoussan.

En cas de mauvaises surprises, les entreprises contactées devront rapidement identifier la nature du problème. Il pourra s’agir d’un accès Wi-Fi mal sécurisé ou d’une borne en accès libre trop accessible. Le point le plus délicat sera de s’assurer que les employés n’utilisent pas leur propre accès pour télécharger des contenus illégitimes.

Installer des solutions de filtrage

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Orange apôtre d’IPv6 pour son offre de VPN et M2M

ipv6 Orange Business Services déploie le protocole IP version 6 (IPv6) pour son offre de VPN sur son réseau MPLS IP.
L’un des objectifs est le décollage des services « Machine-to-Machine » (M2M) et des capteurs en réseau (surveillance de la consommation d’énergie et de l’environnement, amélioration des systèmes de sécurité, pratique de la télémédecine …).

Au deuxième trimestre 2009, cette nouvelle option sera proposée dans trente-cinq pays, et sera, d’ici début 2010, progressivement étendue à une centaine d’autres pays.

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L’indien Reliance étend à 17 pays son service d’interconnexion Ethernet

monde L’opérateur indien Reliance Globalcom, qui cible les multinationales et les opérateurs, vient d’étendre à 17 pays son offre Enterprise Global Ethernet Service (service d’interconnexion Ethernet longue distance).
Il couvre maintenant 36 pays au travers d’un réseau en propre et d’alliances avec des opérateurs, et comprend les 176 points de présence (POP) sur les principales villes en Inde. S’appuyant sur ces atouts, le réseau EGE de Reliance Globalcom, entièrement maillé et managé, relie entre autres la Chine, la France, l’Allemagne, l’Inde, le Japon, Singapour, l’Espagne, les Emirats Arabes Unis, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

L’offre EGE de Reliance Globalcom présente les avantages suivants :

  • Un service entièrement géré avec des engagements contractuels de performance.
  • Un lien permettant de développer les échanges entre des pôles économiques historiques et en développement.
  • La performance d’un VPLS déployé mondialement pour les multinationales mais à la portée des PME.
  • Un support idéal pour les applications d’entreprises qui requièrent à la fois beaucoup de bande passante et sont sensibles aux temps de latence comme la visioconférence, le CRM, les ERP, les télé-sauvegardes et plans de reprise d’activité sans oublier la fourniture de contenu.

Reliance Globalcom gère un réseau Ethernet qui emploie du VPLS sur une plateforme MPLS. Avec des services entièrement maillés sur plus de pays que n’importe quel autre fournisseur de services, Reliance Globalcom est capable de répondre à la demande de ses clients dans le monde entier, en termes d’accessibilité et de performance. Son offre d’Enterprise Global Ethernet s’appuie sur des SLA complets qui garantissent les plus basses latences, les plus faibles jigue et pertes de paquets. L’infrastructure entièrement managée s’étend au travers des 65000 kilomètres de câbles sous-marins, interfacée avec 21 partenaires stratégiques à travers le monde et connectée avec plus de 750 opérateurs dans des marchés développés ou émergeants.

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487 milliards de gigaoctets : le poids de l’univers numérique

487 milliards de gigaoctets : Le poids de l'univers numérique

En dépit du ralentissement économique, l’univers numérique continue de croître. Selon une étude IDC pour le compte d’EMC, le volume d’informations numériques créées et copiées dans le monde a atteint 487 milliards de Go en 2008, contre 281 milliards en 2007.

Selon une étude réalisée par le cabinet de conseil IDC pour le compte d’EMC, une société spécialisée dans le stockage de données, ce ne sont pas moins de 3,9 milliards de Tera-bits qui ont été créés dans le monde, soit 487 milliards de Go après conversion. Un chiffre qui atteignait 281 milliards de Go en 2007. En dépit de la crise et du ralentissement économique, l’univers numérique a connu une croissance supérieure de 3% aux projections antérieures du cabinet IDC. Un chiffre qui représente la capacité de stockage de plus de 30 milliards de baladeurs iPod Touch d’Apple, ou 19 milliards de disques DVD Blu-ray.
« Contrairement à une idée reçue, malgré la détérioration de l’économie fin 2008, le rythme de croissance des informations numériques créées et transmises via Internet, les réseaux téléphoniques et sur les ondes s’est encore accéléré. », commente John Gantz, Chef de recherches chez IDC.

Un chiffre qui serait multiplié par 5 d’ici à 2012

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Le HDMI 1.4 se met à l’Ethernet

hdmi Les caractéristiques de l’HDMI 1.4 ont été dévoilées, nous y apprenons que la future version de l’HDMI permettra d’utiliser le câble en tant que câble réseau.

L’HDMI 1.4 apporte de nouvelles améliorations essentiellement dans le domaine du son et de la vidéo. En effet, cette nouvelle version permettra de transférer jusqu’à 30 images par seconde à une résolution de 4096×2160 pixels. De plus, l’image sera automatiquement adaptée en fonction du contenu joué. Il sera également possible de se passer de câble optique pour le son grâce à l’ARC (Audio Return Channel).

La norme ajoute également la technologie ARC (Audio Return Channel), qui permet non plus seulement de transférer du son numérique depuis l’ampli jusqu’au téléviseur, mais également l’inverse, du téléviseur à l’amplificateur. Il ne sera donc plus nécessaire d’avoir à la fois un câble HDMI pour l’image, et un câble optique pour le son 5.1.

Un nouveau canal, l’HEC, fera son apparition. Comme son nom l’indique, HDMI Ethernet Channel sera dédié aux transferts réseau entre les appareils comme le partage d’une connexion Internet par exemple. Bien pratique si vous reliez par exemple votre Playstation 3, connectée à Internet, à un téléviseur. Ce dernier pourra accéder au net par l’intermédiaire de la PS3, sans avoir elle-même besoin d’un câble réseau ou d’une connexion Wi-Fi. L’inconvénient de cette nouveauté se situe dans le fait qu’il y aura des câbles HDMI 1.4 gérant la fonction HEC et d’autres non. Il ne reste plus qu’à attendre 2010 pour la sortie des premiers appareils compatibles HDMI 1.4.

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l’USB v3.0 à 5 Gbit/s a son premier contrôleur

usb-superspeed10 fois plus rapide que l’USB 2.0, ce controleur implémente le nouveau standard USB SuperSpeed 3.0 avec un débit de 5 Gbit/s

NEC Electronics introduces the world’s first Universal Serial Bus (USB) host controller for the new SuperSpeed USB 3.0 standard. NEC Electronics expects rapid adoption of the device and standard as the need to transfer larger and larger amounts of information continues to grow rapidly. The µPD720200 host controller supports USB transfer speeds of up to 5 gigabits per second (Gbps) of data, which is 10 times faster than previous USB 2.0 transfer speeds. The NEC Electronics device, as well as the standard, is fully backward compatible with the USB 2.0, 1.1 and 1.0 versions of the USB standard.
Samples of NEC Electronics’ µPD720200 host controller are expected to be available in June 2009, along with free Windows® device driver software. Monthly production is expected to reach approximately 1,000,000 units in September 2009.

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Hadopi : le remède pire que le mal avec les seed box ?

hadopi La loi Hadopi à peine votée, les contournements technologiques se multiplient.

Dernier dispositif en date évoqué par les internautes réalisant des téléchargements illégaux : les seed box (littéralement, "boîte à semences"). Il s’agit d’un espace de stockage chiffré hébergé hors des frontières de l’hexagone, et dédié au trafic bitTorrent, pour le téléchargement de fichiers de pair à pair.

Wikipedia les décrit comme des serveurs disposant d’une bande passante élevée. Résultat : les pirates chargeront plus rapidement des fichiers de plus en plus importants.

Dans la lutte incessante entre le bouclier et le glaive, on dit souvent que le glaive l’emporte.
Attention, nous ne vous recommandons en aucune façon l’usage de ces logiciels.

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Proposer l’anonymat des communications, un enjeu politique et technique

hadopi Les fondateurs du site idopah.net, lancé fin avril en riposte à la loi Hadopi, expliquent comment ils espèrent contourner la loi…

Né d’une volonté de riposte à la loi Hadopi, définitivement adoptée mercredi, Ipodah.net s’inscrit dans la lutte des opposants au texte qui s’organise sur la Toile. Ce site propose un service de cryptage des adresses IP, aux internautes qui surfent sur le Net, ce qui pourrait faciliter le téléchargement illégal. Ses fondateurs, qui préfèrent garder l’anonymat, invoquent la nécessité de s’opposer à une loi jugée injuste et abusive. Interview.

Pourquoi avoir lancé ce site?
Après plusieurs voyages et déplacements, nous nous sommes aperçus que de nombreux hotspot Wi-Fi dans des cafés, des hôtels ou des aéroports n’étaient pas sécurisés du tout. N’importe quelle personne assise à côté de nous avec son ordinateur portable pouvait lire nos emails, voir quels sites web on consultait etc. L’idée de fournir un système de connexion à Internet par VPN nous trottait donc déjà dans la tête depuis un bon moment, afin de sécuriser les communications. L’adoption de la loi Hadopi nous a poussés à réagir, comme The Pirate Bay l’a fait en Suède avec IPREDator. C’est ainsi qu’est né Ipodah.net. L’enjeu est à la fois politique – prouver que la loi est dépassée avant même d’être appliquée – et technique – sécuriser les communications et proposer l’anonymat à des millions de Français.

Quelles menaces la loi Hadopi fait-elle peser sur les internautes selon vous?
Elle est condamnable pour deux raisons. Tout d’abord parce qu’elle va à l’encontre des droits fondamentaux en instaurant une commission qui va se substituer à la justice. Or, dans le droit français, toute personne a droit à un procès équitable devant un juge. De plus, les responsabilités ne sont pas très claires et c’est à l’internaute de prouver son innocence. Ensuite, nous pensons que le droit à un accès Internet est fondamental pour l’ensemble des foyers français. Hadopi permet de fermer cet accès sans décision de justice, un pouvoir scandaleux et indigne d’un pays civilisé comme la France.

Le site en est à sa version bêta. Quand pensez-vous le lancer définitivement?
Le défi technique et surtout juridique est assez difficile à relever. Ce n’est pas pour rien que le service suédois n’est pas sorti de sa version bêta depuis de nombreuses semaines. Pour Ipodah, nous avons prévu une fourchette large de quelques semaines à 3 mois. Compte tenu de l’enjeu, il faut bien préparer le service.

Combien d’internautes avez-vous attirés depuis votre lancement?
En deux semaines, nous avons recueilli pas loin de 10.000 inscriptions. Beaucoup sont sur liste d’attente pour ne pas écrouler nos serveurs actuels. Nous avons fait très peu de pub mais le succès nous a bien rattrapés, les informations vont très vite sur le Net.

Avez-vous fixé un prix en deçà duquel vous ne développerez pas votre VPN?
En dessous de 4 ou 5 euros par mois, il sera difficile de maintenir une infrastructure technique de qualité. Je m’avance beaucoup en vous donnant ces informations, car nous sommes encore loin d’avoir tout chiffré. Et la loi Hadopi doit encore passer devant Conseil constitutionnel (suite à une requête que devrait déposer l’opposition, ndlr). L’invalidation de la loi aurait un impact certain sur le service et nous obligerait peut-être à voir plus petit et à revenir à notre idée initiale, à savoir proposer un service pour se connecter en toute sécurité à un hotspot Wi-Fi. Ce marché de niche serait donc plus cher. Mais si la loi passe le Conseil constitutionnel et n’est pas inquiétée par le droit communautaire européen, il nous faudra voir grand, ce qui aura comme conséquence de faire baisser le prix par abonné.

Où en êtes-vous de vos discussions avec les Pays-Bas pour vous implanter là-bas?
Les Pays-Bas sont le point névralgique d’Internet en Europe, avec le plus gros point d’échange de trafic Internet. Nous avons donc déjà des contacts pour la connectivité à Internet et l’hébergement des serveurs. C’est surtout la partie juridique qui nous pose problème. Nous sommes des ingénieurs passionnés, pas des juristes.

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Hadopi pourrait couter plus de 100 millions d’euros !

argentEn fin de semaine dernière, la Fédération Française des Télécoms a transmis un email aux députés pour les éclairer sur les coûts induits par le projet de loi Création et Internet. La question du coût de ce texte est toujours une des zones d’ombre du projet. Christine Albanel a évoqué dans le passé le chiffre total de 20 millions d’euros pour les FAI, qui pourront se retourner auprès de l’État pour en obtenir le remboursement selon la jurisprudence constitutionnelle.
Mais le Conseil général des technologies de l’information, organisme rattaché à Bercy, a chiffré l’adaptation des systèmes d’information à 70 millions sur trois ans. Trifouiller dans les réseaux coûte cher lorsqu’on envisage de couper l’accès à internet de manière égalitaire, qu’on soit abonné dégroupé ou non. La Fédération Française des Télécoms revoyait d’ailleurs à la hausse ces données en évoquant 100 millions d’euros, elle qui représente France Telecom (Orange), SFR (Neuf Cegetel), Numericable et Bouygues Telecom (mais pas Iliad-Free).

100 autres millions à ajouter
De fait, il se pourrait que la barrière soit bien dépassée, comme l’avait expliqué Martine Billard dans l’hémicycle jeudi dernier. Dans le courriel adressé aux députés et que nous nous sommes procuré, la FFT est claire : « ayant suivi les débats hier, je tenais à vous apporter quelques précisions sur le montant des surcoûts qui sont actuellement avancés dans l’hémicycle: les fameux 100 millions d’euros ne couvrent que les frais des développements techniques nécessaires pour la mise en place de la suspension, mais non les coûts correspondant aux demandes d’identification des internautes, envoi de mails, mise en place de la blacklist, coût de la solution technique pour l’industrialisation des systèmes d’information afin de répondre aux demandes d’identification des internautes … qui excèderont également et de très loin les 100 millions d’euros ».
Pour mémoire, 6,7 millions ont été budgétisés par la Rue de Valois pour l’année 2009 au titre de la HADOPI.

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